- Emprise au sol : 50m2
- Jauge : 19 personnes
- Montage : 1 jour
- Démontage : 1/2 journée
Merci à la Mairie de Paris, à Electroni[k], au Pavillon de l'Arsenal, à l'ENSA Paris-Malaquais, aux Ponts et Chaussées, à Diatex, à Serge Ferrari, à Hans-Walter Müller
La proposition élaborée via le projet Diodon est de mettre une architecture en mouvement. L’utilisation d’une membrane réactive soutenue par l’air permet de proposer une version actualisée de la métaphore de l’architecture-machine. Dépassant la machine industrielle imaginée par les modernes, Diodon incarne une structure organique respirant au rythme de stimuli extérieurs.
Ce projet démonstrateur se positionne à la croisée des chemins entre la vision futuriste d’Archigram - d’une architecture utopique, évolutive, ludique, éphémère, préfabriquée - et d’une architecture technologique et hyperconnectée. En tant que tel, il reflète et questionne notre société contemporaine dans sa relation au monde qui l’entoure.
Diodon mobilise les systèmes constructifs et géométriques inhérents aux structures gonflables et déployables. Formant des plis triangulaires réguliers, sa membrane acquiert des propriétés auxétiques : elle devient un nouveau type de matériau à l’échelle macroscopique. Ces propriétés lui permettent de changer de taille en lui conférant une élasticité contrôlable. Dans le cadre d’une architecture gonflable, ces modifications locales permettent un changement global de la forme gonflée.
Avec Diodon, les matériaux, ainsi que les systèmes mécaniques et numériques, fonctionnent en interaction constante les uns avec les autres. Diodon génère un espace évolutif qui réagit à des stimuli numériques ou analogiques.